La Manse Eugénie
Un tiers-lieu pour penser son futur, son alimentation et son mouvement pour une écosophie
Brèdes et Pilons est le QG et mise en application concrète de l’association PHILOMÈNE.
Une bonne partie des article de ce site (« Penser ») sont relayés sur Philomene.org car ils constituent un volet alimentaire, feuillu et culinaire de l’approche écosophique qui y est développée. Vous trouverez donc développées là-bas bien d’autres thématiques approchées de la même manière qu’ici : profonde et insolite, réfléchissant le modèle de société qui pose problème aujourd’hui.
Bonjour et bienvenue !
Ce site est dédié au lieu que nous sommes en train de créer à Neuvry (JAULNES, 77480) autour de l’alimentation, du mouvement, des ressources naturelles locales comestibles et utiles, de la cuisine expérimentales, végétale et décoloniale.
Ce site vise à être un condensé d’informations pratiques, de propositions d’animation en Île-de-France et de pensées autour des thèmes qui nous animent.
(Pour)quoi ?
Parce que l’alimentation,la santé préventive et l’écologie sont des enjeux publics majeurs, qui vont main-dans-la-main.
Parce que ces derniers ne sont quasiment jamais abordés de manière franche, profonde et directe, là où ça fait mal — c’est à dire là où ça bouscule nos habitudes.
Parce que notre connaissance de traditions culinaires variées, historiques ou étrangères, est très faible et souvent erronée.
Parce que ces traditions culinaires variées présentent des solutions très concrètes à nos problèmes de santé et d’écologie.
Parce que les légumes-feuilles sont présents dans quasiment toutes ces cultures du monde et tous les coins de nature du globe, sont très méconnus, et sont en eux-mêmes des solutions très concrètes de santé et de résilience.
Parce que cette méconnaissance des cultures est à la fois cause et effet de la mentalité coloniale qui persiste fort de manière sous-jacente et contribue à maintenir des discriminations.
Parce que ce que ces discriminations, en plus des problèmes qu’elles posent en elles-mêmes, font partie du problème plus gros parfois nommé écoféminisme mais qui renvoie globalement au fait que toutes les luttes sociales et écologiques sont intrinsèquement liées : c’est un seul et même combat contre l’écrasement de la puissance et de la domination.
Parce que pour faire évoluer tout ça il faut en parler.
Parce que pour faire évoluer tout ça il faut agir dessus et apprendre, ensemble, en personne.
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Une autre idée du casse-croûte
Manger dehors, dans la rue ou sur le pouce, est tellement souvent synonyme de compromis. Compromis de santé, d’éthique, d’écologie ; c’est emballé, c’est transformé à défaut d’être sucré (fruit), mais d’ailleurs c’est souvent les deux, et si c’est salé c’est servi avec des ustensile jetables, pour compenser.
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Dîner d’attiéké et de la bardane poêlée avec ses doigts en tailleur sur un tatamis : la sommité de l’écologie
L’écologie est souvent comprise comme de l’électricité « verte » et du recyclage. Nous utilisons ces outils afin de (penser) minimiser ce que la société dite–occidentale inflige à son environnement et ses habitants. Mais pour bien faire en profondeur, il faudrait repenser les fondements de cette société, oser questionner ce que nous considérons acquis.
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Premier article : présentation
Pourquoi « Brèdes et Pilons » ? Ce site est un condensé de pensées et de propositions d’animation autour de l’alimentation, du mouvement, des feuilles vertes comestibles et de la cuisine décoloniale. Mais ça veut dire quoi ?